Un poste de CPE est supprimé au lycée Robert Garnier de la Ferté Bernard (72) alors qu’il y a de plus en plus de situations de décrochage scolaire et de mal être des élèves. Les CPE sont là pour accompagner individuellement et collectivement les élèves.
C’est encore le service public qui est pénalisé!
L’avenir de notre jeunesse mérite mieux que cela !
Le rectorat justifie cette suppression par:
-Un « redéploiement » des postes de CPE dans la Sarthe. En effet 2 postes de CPE sont « créés » dans 2 collèges dans lesquels sont supprimés des postes d’adjoints à la direction. Il n’y a donc factuellement aucune création de poste.
-Les bons indicateurs de réussite au bac obtenus par le lycée (cf. Ouest France du 23 mars 2022). Ces chiffres sont le reflet du travail et de l’engagement de l’ensemble des équipes au service de tous les élèves.
Cette décision impactera fortement la qualité du suivi et de l’accompagnement des élèves dans la scolarité et dans la vie de l’établissement, et notamment l’internat.
L’établissement, situé dans un territoire en tension, subit déjà comme beaucoup d’autres, un contexte sanitaire et social difficile :
-le poste d’assistant social scolaire non pourvu,
-la suppression d’un demi-poste administratif (après la suppression d’un poste en 2021),
-la suppression d’un poste de coordonnateur au service de la persévérance scolaire,
-la Maison des Adolescents, qui prend en charge des jeunes fragiles sur le plan psychologique, n’est plus en capacité d’accompagner de nouveaux élèves.
La suppression du poste de CPE engendrera une surcharge de travail pour les CPE restants (un tiers d’élèves suivis en plus par CPE) donc moins de disponibilité pour les élèves, les familles, les enseignants et toute la communauté éducative. Elle aura aussi un impact sur le travail de tous les partenaires des CPE : assistants d’éducation, enseignants, professeurs principaux, coordonnatrice persévérance scolaire, psychologue de l’Education Nationale (orientation), personnels médico-sociaux, agents territoriaux, partenaires extérieurs…
Nous redoutons l’impact que cela aura sur le climat scolaire, la réussite et l’avenir de nos élèves.