Agression de notre collègue du lycée de l’Hyrôme (49)

Suite à l’agression subie ce lundi 27 mai au lycée de l’Hyrôme à Chemillé, la section académique du SNUEP-FSU de Nantes apporte son soutien tout naturellement à la collègue de lettre-anglais agressée, mais aussi à l’ensemble des personnels ainsi qu’à toute la communauté éducative du lycée. Nous tenons à souligner le sang-froid dont a fait preuve l’ensemble des personnels et des élèves dans la gestion de cette situation.

Ce tragique événement, sans préjuger de ses origines, montre cruellement la nécessité d’accompagnement et de suivi dont ont besoin nos élèves. Depuis 2007 avec le non-remplacement d’un fonctionnaire sur 2 qui part en retraite, et les politiques éducatives successives, il y a de moins en moins d’adultes dans les établissements scolaires pour prendre en charge et accompagner les élèves, qui sont livrés à eux-mêmes : moins d’enseignants, moins d’AED, moins d’AESH, moins d’infirmières scolaires, moins de médecins scolaires, moins de psy-EN, moins d’assistants sociaux, moins de personnels administratifs…

L’ensemble des équipes doit être renforcé de professionnels : Psy-EN, infirmiers scolaires, médecins scolaires, assistants sociaux. A cet égard, le dispositif de référent en santé mentale qui n’a reçu un écho favorable que dans 86 collèges de l’académie montre bien l’insuffisance de cette prise en charge. Un tel dispositif, pesant encore une fois sur les personnels enseignants et les personnels de santé qualifiés, n’est pas à la mesure des enjeux en termes de santé et de sécurité.

Pour surmonter le choc, les adultes comme les élèves doivent pouvoir être entendu·es et accompagné·es dans l’immédiat et sur le temps long.

La section du SNUEP-FSU de Nantes demeure vigilante sur les réponses qui seront proposées à la collègue ainsi qu’aux suites données afin de prévenir toute situation identique.